Le bimestriel édité par la Fédération française des associations philatéliques défend l’idée de ne pas acheter tout ce qui paraît à La Poste.
« Collectionner autrement », proclame Claude Désarménien, le président de la Fédération française des associations philatéliques (FFAP), dans son éditorial du numéro daté janvier/février de La Philatélie française. « Le philatéliste n’est pas obligé d’acheter tout ce que La Poste émet, poursuit-il. S’il souffre du syndrome de la case vide alors, il ne faut pas qu’il nous tienne pour responsable. Phil@poste [le service d’ingénierie chargé des timbres à La Poste] est une entreprise d’environ 400 personnes dont une des missions est de produire des timbres et des dérivés… Alors : elle produit ! Certaines émissions (…) n’ont jamais été cautionnées par la FFAP (…). Mon message est simple : ne vous laissez pas piéger, n’achetez pas ces documents à des prix prohibitifs (…). Je me pose deux questions simples : que doivent penser les jeunes philatélistes de cette politique commerciale tournée vers la spéculation ? Comment un jeune peut-il se lancer dans la collection lorsque le budget nécessaire est très supérieur à 350 euros par an ? La réponse, la Fédération l’a donnée : collectionner autrement. Il y a des classes d’expositions comme la classe ouverte qui offrent des possibilités à l’infini pour se faire plaisir sans pour autant investir des sommes astronomiques (…) »…
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